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Mes réponses aux sous-entendus et contre-vérités exprimés par Christian Cardon dans le Havre Presse

France Paris Normandie du 04/12/2015

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France Paris Normandie du 14/11/2015

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La Normandie, « Région la mieux gérée de France »… vraiment ?!

Fi de gauche. Voilà que le parti socialiste veut nous faire croire que la région Normandie est  « la mieux gérée de France », au point d’en faire son principal argument de campagne. Cette affirmation abusive et en réalité désespérée ne cache-t-elle pas une tentative de manipulation de l’opinion publique, pour masquer un cuisant échec ? Entre le vrai et le faux, que chacun se fasse son opinion.

Premièrement, on nous parle de la gestion de la « Normandie », une collectivité qui n’existera qu’à compter de l’année prochaine. S’il y a un bilan à établir, c’est donc sur les régions de Haute et de Basse–Normandie… à moins que cela ne mette mal à l’aise leurs présidents sortants.

Deuxièmement, quand le PS parle de gestion, il s’appuie sur un unique critère, le poids de la dette par habitant. Ce choix est évidemment réducteur, car il faut aussi regarder la maîtrise des ressources humaines, les dépenses de structure, les dynamiques à l’œuvre. Or sur chacun de ces sujets, la Chambre Régionale des Comptes a sévèrement épinglé la gestion socialiste.

Troisièmement, le classement des collectivités territoriales est l’un de ces marronniers auxquels les journaux aiment revenir. A chacun sa méthode, à chacun son approche. Par exemple, pour Le Point et Décomptes-Publics.fr[1], la Basse-Normandie est la 4ème région la moins bien gérée de France, la Haute-Normandie est dans le dernier tiers. Fin 2015, les deux régions sont classées par Capital parmi les élèves médiocres, pouvant mieux faire[2].

Et pour cause : en Basse et en Haute-Normandie, entre 2009 et 2014, les charges de personnel ont explosé respectivement de +10% et de +15%[3], tandis que les subventions par foyer fiscal fondaient. Cet héritage fait que la future région Normandie démarrera avec des frais de structure supérieurs de 28 millions d’euros à ceux de la Bretagne et de 35 millions à ceux des Pays de la Loire. Lourd fardeau.

La vérité est que la région Normandie va devoir fournir de très gros efforts de gestion dans les cinq années à venir pour redresser une situation devenue très délicate, rattraper le retard pris par rapport à d’autres territoires et offrir aux populations le niveau de services qu’elles sont en droit d’attendre.

Le défi est immense puisque même le critère de faible endettement de la future Normandie, tel que mis en avant par le PS, interpelle. Ce critère est la réunion de la dette de la Basse et de la Haute-Normandie. La première n’est en rien une championne : sa dette est 70% supérieure à la seconde et a augmenté de +30% entre 2009 et 2014. La seconde porte certes l’une des quatre dettes les plus faibles en France, mais c’est le fruit de l’inaction et d’un retard préjudiciable aux normands.

Il n’y a pas que moi qui le dise, les sages de la Chambre régionale des comptes l’ont affirmé eux aussi, dans leur rapport d’observations de juillet 2014. Ils ont pointé l’absence d’une vision, d’ordinaire traduite par un plan pluriannuel d’investissement, en Haute-Normandie, estimant la gestion socialiste timorée et « déconnectée des besoins de financement ». La Chambre est restée dubitative en observant une chute de -22,5% des investissements entre 2009 et 2013, au plus fort de la crise.

Quand on ne fait rien, on n’investit pas pour l’avenir. Combien de retard sur nos lignes ferroviaires ? Combien de défaillances d’entreprises et d’opportunités d’expansion ratées ? Comment expliquer que la Haute-Normandie soit dans le dernier tiers des régions françaises pour l’investissement dans les transports et en faveur de l’action économique, alors qu’il s’agit de compétences majeures pour une région ? Pourquoi n’agit-elle pas face aux nombreux besoins des entrepreneurs, des lycéens, des familles, des touristes, à un moment où les financements bancaires sont historiquement opportuns ?

Par sa gestion sans vision, sans stratégie de développement, le PS a fragilisé notre belle Normandie. Le bilan des Présidents socialistes sortants, c’est un PIB en décrochage avec le PIB national (la Basse-Normandie occupe même la dernière place en termes de création de richesse par actifs)[4], un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale, -15% de soutien à l’apprentissage sur les quatre dernières années[5] et une flambée des frais de gestion des deux collectivités régionales normandes.

Bien gérer une collectivité, c’est stabiliser la fiscalité locale. C’est maîtriser les dépenses de structure, notamment la masse salariale. C’est prévoir l’avenir, par un plan pluriannuel d’investissement, soutenable. C’est mutualiser ses achats, moderniser ses procédures, optimiser sa gestion patrimoniale. C’est établir des règles de déontologie et d’exemplarité.

Alors la Normandie, « Région la mieux gérée de France »… Oui, mais seulement si les 6 et 13 décembre, elle change de gouvernance.

[1] Source : http://www.planet.fr/actualites-quelles-sont-les-regions-plus-mal-gerees-de-france.394040.1557.html – visité le 07/11/2015

[2] Source : http://www.capital.fr/immobilier/observatoire-des-collectivites/les-regions-bien-gerees-et-celles-qui-le-sont-moins-1084042 – visité le 09/11/2015

[3] Source : comptes administratifs 2014 des Régions, publiés par la DGCL, retraitement Capital.fr, 6 novembre 2015.

[4] Source : rapport Institut Montaigne, 4 novembre 2015, dans http://www.ouest-france.fr/une-nouvelle-normandie-dynamique-3820351

[5] Source : interview d’Arnauld Daudruy, Président du MEDEF de Normandie, Ouest-France, 9 novembre 2015, page 5.

Intervention de Philippe Augier le samedi 14 novembre 2015 à 17 heures – Mairie de Deauville

Hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris

Chers concitoyens (et ce mot vaut plus que jamais),

Je vous ai proposé ce rassemblement, volontairement sobre, pour nous recueillir ensemble, en hommage aux victimes de cette barbarie qu’est le terrorisme, et en hommage à tous leurs proches qui sont dans une extrême souffrance : celle de la perte d’un être cher, celle de l’injustice, celle de l’incompréhension.

Tout cela est d’autant plus difficile à vivre qu’il n’y a aucune voie évidente de lutte contre ce fléau qu’est le terrorisme.

En tout état de cause, nous ne devons pas céder à la peur, et nous ne devons pas céder au repliement individuel.

Nous devons montrer collectivement dans la plus grande unité, notre refus de nous laisser impressionner par des méthodes sauvages, inhumaines, barbares qui veulent véhiculer des idées absurdes, niant nos valeurs humanistes.

Il y a quelques mois, à quelques mètres d’ici, après Charlie, nous avions tous un espoir dans une unité qui s’organisait. Personnellement, j’avais fortement espéré, et puis tout a été oublié et un mois après, la vie est redevenue comme avant. On a pensé que Charlie c’était une affaire spécifique de journalistes qui constituaient une cible particulière.
Et bien non : c’est une guerre totale !

Aujourd’hui c’est un public non identifié, non engagé qui est touché, comme c’est le cas en Syrie.
Certains me conseillaient d’annuler ce rassemblement. NON : j’ai pensé que nous avions besoin d’être ensemble, de mesurer notre force de résistance.
La meilleure façon de résister est d’être unis.
Etre unis aussi derrière le gouvernement (je suis atterré par certaines récupérations) pour qu’il n’hésite pas à prendre des décisions fortes. Il a besoin de se sentir soutenu pour trouver le courage de prendre ces fortes décisions.

Hier soir, c’est notre jeunesse qui a été largement touchée (voyez les portraits des avis de recherche sur les réseaux sociaux) ça montre à quel point cette guerre est aveugle.
Nous devons nous lever, tous ensemble nous devons montrer notre volonté de résistance.
Nous ne pouvons accepter, ni l’intimidation, ni la perte de centaines d’innocents sur notre territoire, et de dizaine de milliers sur d’autres territoires.
C’est le sens de mon appel à nous rassembler et à en parler entre nous, calmement, et en gardant à l’esprit le respect de l’autre, le respect des cultes quand ils sont pratiqués normalement, et notre attachement à nos valeurs républicaines.

Soyons plus que jamais citoyens, c’est-à-dire conscients que nous vivons en collectivité et que nous attendons que cette volonté soit respectée.

Philippe AUGIER
Maire de Deauville

Intervention de Philippe Augier, Assemblée plénière du Conseil régional de Basse-Normandie – 15 octobre 2015

Assemblée plénière du Conseil régional de Basse-Normandie – 15 octobre 2015

Intervention de Philippe Augier, président du groupe UDI

Au-delà de l’émotion que chacun ressent et pour la relativiser :

Mesdames et Messieurs, la dernière, comme on dit dans certaines enceintes, avant la dernière mise en jeu et pour annoncer la fermeture.

Nous sommes aujourd’hui réunis pour la dernière assemblée plénière de cette mandature, et plus encore, nous réunissions pour la dernière fois l’assemblée régionale de Basse-Normandie.

Un mot, d’abord, pour remercier les agents, qui ont toujours fait leur travail avec un réel souci d’objectivité.

Vous vous doutez de la manière dont je m’en réjouis – j’ai assez développé mon envie de voir la Normandie réunifiée depuis 15 ans devant cette même assemblée pour ne pas y revenir ce matin. Mais surtout, je me réjouis que ce soit la fin du mandat, car j’espère que c’est la fin d’une mauvaise période. On sent d’ailleurs depuis plusieurs mois flotter un parfum de fin de règne, annonçant en même temps, je l’espère, des temps nouveaux, qui permettront la Renaissance de la Normandie.

En effet, la situation d’aujourd’hui n’est pas glorieuse et quand nous entendons dire que nous sommes les régions les mieux gérées de France, on se demande si nous n’habitons bien en Normandie, cette région où le nombre de bénéficiaires du RSA a encore augmenté de 5,4 % cette année, pour porter le nombre de foyers bénéficiaires à 42 000.

Je vais donc montrer à quel point le bilan auquel on essaie de nous faire croire n’est le résultat que d’une habile présentation – récupération des activités des autres. Il faut d’abord rappeler quelques chiffres qui valent plus que les mots, en forme d’incantation, que nous entendons au quotidien.

Notre Région est la 18e région française pour son PIB,

la 20e région française pour son commerce extérieur,

la 19e région pour le nombre de brevets publiés,

la 18e région française pour l’emploi des jeunes – dommage quand on a pris comme fil rouge du mandat la jeunesse !,

la 19e région pour l’insertion professionnelle des jeunes 7 mois après leur formation initiale, la Région qui compte 11,3% de décrocheurs scolaires quand la moyenne française est à 10 %, et dont le nombre d’apprentis a chuté de 656 jeunes entre 2013 et aujourd’hui.

Bien sûr, tout ne dépend pas uniquement de la Région. Le gouvernement que vous soutenez ne vous aide pas beaucoup – il n’y a qu’à voir la nouvelle hausse du chômage en Normandie : entre juillet et août 2015, 1411 bas-normands de plus sont devenus demandeurs d’emploi ! Mais la formation, le lycée, l’apprentissage : voilà ce qui dépend du Conseil régional. Et pour quels résultats ? +0,6 % au niveau national, + 2 % en Basse-Normandie !

On peut aussi parler du train ? Et oui, Monsieur le Président ! Le train, encore et toujours. Vous faites des annonces, nous allons voter des rapports : de nouvelles rames, des centres de maintenance, de nouvelles études. Il serait temps. Parlons aussi de votre dernière publicité dans le dernier magazine Reflets – qui est très instructif, j’y reviendrai : le Caen-Rouen à 7 euros pour les moins de 26 ans. Il serait temps, là encore… Comme c’est pratique, comme ça tombe bien, à deux mois des élections. Et comme ça n’est pas en phase avec l’effort financier du Conseil régional : un autre chiffre : la Basse-Normandie est la 20e région sur 22 en termes de part de budget consacrée aux transports – et avec les résultats concrets que l’on connaît, vécus au quotidien par les usagers du ferroviaire ! Voilà, comme d’habitude, beaucoup d’effets d’annonces face caméra, juste avant les échéances électorales. Cela fait 11 ans que vous dirigez la Région, vos amis depuis 17 ans en Haute-Normandie. N’y avait-il pas moyen d’y penser avant ? Il en arrive des mesures, quelques mois avant les élections ! sans doute pour occulter la hausse faramineuse des dépenses de fonctionnement qui ont explosé depuis votre arrivée et celle de votre prédécesseur à la tête de la Région ! Aujourd’hui, on atteint 281€ par an et par habitant, soit 5 % de plus que la moyenne des régions françaises hors Ile de France…

Voilà quelques-uns des chiffres que vous en mettez pas en avant dans l’ensemble de vos documents électoraux ni, étonnamment, dans votre communication institutionnelle, qui ressemble pourtant à une plaquette de pub pour votre soi-disant bonne gestion.

Disons d’ailleurs quelques mots de votre communication.

Je ne vais pas vous faire un cours sur la distinction entre communication des collectivités et propagande électorale. Laissez-moi juste rappeler, car ce n’est peut-être pas clair pour tout le monde, qu’elle repose sur quatre principes : l’antériorité, la régularité, l’identité de la forme du support – jusque-là, pas de problème – et le principe de neutralité et d’objectivité.

Normalement, un magazine de collectivité, comme Reflets, devrait ne porter que sur des messages politiquement neutres et, surtout en période électorale, éviter de valoriser l’action des élus de la collectivité. Pourquoi ne pas avoir choisi un thème sur l’histoire de la Normandie ? Ou une rétrospective du Conseil régional de Basse-Normandie, puisqu’il va disparaître ? Mais non, il aura fallu que vous profitiez jusqu’au bout de votre position, en vous servant de la communication institutionnelle comme levier électoral.

« La Normandie s’active », lit-on dès la couverture. « Nous n’avons pas attendu le dernier moment et nous signons des réalisations communes ». Le dossier central parle de « l’impulsion de leurs présidents Laurent Beauvais et Nicolas Mayer-Rossignol », quand on voit l’encadré où Laurent Beauvais nous explique tranquillement « il était de notre responsabilité de commencer à bâtir la région bien avant, dans une logique de co-construction, d’équilibre », puis, à la page suivante, le catalogue de différentes aides et actions de la région… Je ne suis pas sûr que le Conseil régional, début janvier, trouvera une situation permettant de travailler dans les meilleures conditions.

Toutes les activités publiques, depuis des mois, ne sont pas des activités de gestion, mais des activités de propagande.

Une autre preuve claire : au printemps dernier, vous avez organisé, sous couvert du Conseil régional, des ateliers thématiques vous permettant de faire campagne auprès de tous les réseaux professionnels. Et dans la foulée, vous avez mené vos réunions électorales thématiques sur les mêmes thèmes !

Et je l’illustre : le 27 mai, atelier sur le ferroviaire… et le 2 juin, réunion PS sur les transports et la mobilité !

Le 1er juin, atelier sur la politique de l’eau, le 3 juin sur la biodiversité… et le 4 juin, réunion PS à Vire sur… l’environnement et la biodiversité !

Le 20 mai, atelier thématique sur le portuaire, puis le 29 mai atelier sur la pêche… et le 9 juin, réunion PS sur le maritime, littoral, ports et pêche…

J’en passe car j’ai encore de nombreux exemples. Mais c’est clair : vous avez systématiquement organisé les ateliers thématiques avec les professionnels avant de faire vos réunions électorales. Une belle manière de vous préparer aux frais de la collectivité.

Enfin, une dernière voie qui permet de faire croire à une forte activité et qui m’a beaucoup choqué en tant qu’élu, c’est la façon dont vous vous appropriez les réalisations des autres collectivités simplement parce que vous apportez une petite part de financement.

Et de publier de belles cartes bien pleines, sur le thème « ce que la Région a fait pour vous dans le Calvados, dans l’Orne, dans la Manche »… Comment oser ainsi utiliser à votre profit, de manière aussi directe, les réalisations portées par toute la collectivité, et par toutes les collectivités ?!

Dans le Calvados,

Vous mettez en avant les pistes cyclables, plan mis en place par le conseil départemental : budget de 12 millions d’euros pour le Département, 1,8 millions pour la Région. Comment pouvez-vous vous approprier la réalisation des pistes cyclables de Cabalor ou de Lion-sur-Mer ?

La Maison de la recherche et de l’imagination, à Caen : 1 million pour la Région, mais 1,05 million pour le Département, 1 million pour l’agglomération, 1 million pour la CCI, 3 millions de l’Etat.

Le Mémorial des victimes civiles de la guerre à Falaise : 1 million de la ville, et quatre fois 700 000 € de la Région, du Département, de la communauté de communes, de l’Etat.

L’auditorium de Saint Pierre sur Dives : 550 705 € de l’Etat, 585 000 € du Département, 155 000 € de la Région (10 % du budget), 20 000 € de réserves parlementaires d’un de nos sénateurs et d’une de vos députées, plus de 100 000 € venant de fondations…

Le Pôle de santé de Thury-Harcourt : 150 000 euros de la Région comme du département, et 340 000 € de l’Etat au titre de la DETR, le reste étant financé par la communauté de communes. De même pour la maison médicale de Livarot, où l’Etat a mis 740 000 €, le Département 276 000 € et la Région 150 000…

La Maison ouverte à Cambremer = 123 327 € de la Région (moins de 10 % du budget), 300 000 € du Département et 1 100 000 € de l’Etat, Autofinancement de 700 000 €

Tribune et vestiaire du stade à Mézidon-Canon = 231 500 € de la Région, 321 000 du Département et 90 000 € de l’Etat. Autofinancement de 170 000 €

Je m’arrête là pour le Calvados. Mais il en est de même pour la Manche et l’Orne. Par exemple sur le pôle de santé de Lessay où la Région met 150 000 sur près de 2 millions d’euros de travaux, à Canisy : 60 000 euros sur 226 000 de la réhabilitation de l’hôtel du Pichet d’étain, à Alençon où la subvention annuelle de la salle de la Luciole est de 130 000 € sur 550 000 € de concours publics, etc.

Tous les projets, à part la rénovation des lycées, compétence obligatoire, que vous n’omettez pas d’ajouter à votre infographie, ont aujourd’hui besoin de financements croisés. Comment peut-on oser se les approprier, surtout quand on est celui qui donne le moins ? Comment, mais surtout pourquoi ? Eh bien pour gonfler un bilan qui serait bien maigre sans cela.

La manière dont vous présentez « votre » bilan relève de la malfaçon, transformant un simple financement croisé en réalisations de votre part, alors que les initiatives sont celles d’autres collectivités. Et il en va de même avec le magazine Reflets, comme avec vos réunions publiques…

Voilà, je voulais modifier l’angle d’appréciation du bilan de 11 ans de gestion socialiste de notre région. Et je ne vais pas à mon tour profiter de cette tribune pour faire de la propagande électorale. Nous aurons tous l’occasion d’exposer notre vision du développement de la grande Normandie.

Mais je vais me contenter de souhaiter que la Normandie se réveille, qu’elle devienne un territoire reconnu et en pointe pour l’innovation, qu’elle profite de tous ses atouts qui sont restés dans l’ombre.

Qu’elle soit une région qui donne envie de venir s’y installer, d’y fonder sa famille, son entreprise, et pourquoi pas les deux.

Pour cela, il faut une Normandie audacieuse, tournée vers l’avenir et donc l’innovation, avec des dirigeants qui aient une vision.

Je souhaite que les Normands et les Normandes s’y sentent bien. Qu’ils soient fiers de leur Région, qu’ils aient confiance en elle, qu’ils aient envie de le dire à la terre entière, avec une communication conquérante, plutôt que nombriliste et électoraliste en permanence.

Une Région d’équité, de vrai partage, d’excellence.

Cette Région qui a du souffle, de l’espérance, nous l’attendons tous et elle existe potentiellement.

Je souhaite que toutes les insuffisances de notre Région disparaissent avec son préfixe !

Moi aussi, j’éprouve de l’émotion, en disant adieu à la Basse-Normandie, mais aussi de l’enthousiasme en disant vive la renaissance de la Normandie !

Seul le prononcé fait foi.